Le mĂ©dia « Les crises » publie une synthĂšse intitulĂ©e Des chercheurs amĂ©ricains prĂ©cisent les dĂ©gĂąts causĂ©s par les Ă©crans sur le cerveau des enfants illustrĂ© par une enquĂȘte dâEnvoyĂ© spĂ©cial : « Smartphone : sommes-nous tous accros ? » diffusĂ©e le 10 septembre 2020.
Lâarticle citĂ© Ă©tant dĂ©jĂ une synthĂšse, voici les points quâil faut retenir.
Les smartphones sont apparus, il y a 13 ans et il est donc assez normal que les premiers résultats ne tombent que maintenant.
Les diffĂ©rentes Ă©tudes sont plutĂŽt alarmantes, et dâailleurs discrĂštement (trop discrĂštement) les grosses entreprises du numĂ©rique ont commencĂ©es Ă proposer des outils pour limiter lâaddiction. Sur Android
est apparu derniĂšrement la possibilitĂ© de configurer le « Bien-ĂȘtre numĂ©rique et contrĂŽle parental ».
Les points à retenir :
- Les premiĂšres Ă©tudes tentent montrer quâune consommation numĂ©rique excessive peut modifier la structure du cerveau, et ce notamment chez les plus jeunes.
- Le comportement des enfants utilisateurs dâĂ©crans et leurs facultĂ©s cognitives pourraient aussi ĂȘtre affectĂ©s.
- LâĂ©tude se pause la question dâun vieillissement accĂ©lĂ©rĂ© du cortex. Le cortex, câest cette zone cĂ©rĂ©brale qui rĂ©git le langage, la mĂ©moire ou encore la conscience.
- Le cerveau ne permet pas de se limiter avant ~21 ans,
- Certaine applications sur smartphone sont conçues pour gĂ©nĂ©rer de lâaddiction.
- Cette vaste Ă©tude doit se poursuivre jusquâen 2027, ce ne sont que des rĂ©sultats intermĂ©diaires, mais suffisamment prĂ©occupant pour que les chercheurs dĂ©cident de communiquerâŠ
- Nombre de personnes travaillant dans le numĂ©rique, on prit depuis longtemps des mesures pour protĂ©ger leurs enfants en limitant lâaccĂšs Ă ces outils de maniĂšre drastique.
Conclusions :
- Ne pas modĂ©rer lâaccĂšs au numĂ©rique de vos enfants câest mettre en danger de leur avenir.
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La vidĂ©o nâest plus disponibleâŠ
⊠ni sur _Youtube_, ni sur le site de _France tĂ©lĂ©vision_. Le descriptif complet reste pour lâinstant visible.
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Descriptif complet de lâĂ©mission (au cas oĂč il disparaisse lui aussi)
présenté par : Elise Lucet
Vous consultez constamment votre smartphone sans raison particuliĂšre ? Vous nâimaginez pas vous en sĂ©parer ? Vous paniquez quand votre niveau de batterie est faible ?
Alors vous ĂȘtes peut-ĂȘtre atteint de « nomophobie » : un mot inventĂ© il y a quelques annĂ©es pour dĂ©crire lâangoisse de se retrouver sans tĂ©lĂ©phone portable.
Les Français passent en moyenne deux heures par jour sur leur smartphone, un chiffre qui augmente chaque annĂ©e un peu plus. Les portables sont devenus indispensables Ă notre vie, ils nous permettent de communiquer avec nos proches, de nous divertir, de nous informer, ils ont rĂ©volutionnĂ© notre quotidien mais parfois jusquâĂ lâexcĂšs.
Sommes-nous tous accros aux Ă©crans ? Quels sont les dangers pour notre cerveau ? Peut-on Ă©chapper Ă lâhyperconnexion ?
Envoyé spécial explore les mystÚres de notre dépendance numérique.
Ma vie sans portable
Rodolphe a 14 ans, câest un ado Ă©panoui, trĂšs bon Ă©lĂšve de 3á” qui passe en moyenne 6h30 par jour devant des Ă©crans.
Séverine, 42 ans, standardiste et mÚre de deux enfants est quant à elle rivée sur son smartphone 5h30 par jour. Tous les deux reconnaissent que les écrans prennent beaucoup de place dans leur vie.
Pour Envoyé spécial, ils ont pourtant accepté de relever un incroyable défi : se passer complÚtement de leur smartphone pendant deux semaines. à la place, nous leur avons confié un téléphone basique sans accÚs à Internet.
Comment vont-ils vivre ce « sevrage » ? Réussiront-ils à tenir sans réseaux sociaux, sans applications ni vidéos ?
Chaque jour, ils ont tenu pour nous un journal de bord oĂč ils partagent leurs Ă©tats dâĂąmes, leurs progrĂšs, leurs angoisses.
Cette expérience de déconnexion numérique changera-t-elle leur rapport aux écrans ?
Un reportage de Romain Boutilly, Elodie Delevoye et Adrien Bellay
Les drogués du numérique
Lâabus des Ă©crans met-il notre cerveau en danger ? Y a-t-il un risque pour notre santĂ© mentale ?
A Austin au Texas, une clinique spĂ©cialisĂ©e dans lâaddiction accueille depuis deux ans des « droguĂ©s du numĂ©rique ».
Comme Denton, 23 ans, qui passait plus de dix heures par jour à jouer à des jeux et à regarder des vidéos. Ses parents inquiets ont déboursé 18 000 euros pour cette cure de désintoxication. Au programme pendant deux mois : sevrage, séances de psychothérapie et ateliers en plein air pour se reconnecter avec le monde réel.
A Tulsa, en Oklahoma, deux chercheurs, éminents spécialistes en neurologie, participent eux à la plus vaste étude jamais réalisée sur les effets des écrans.
Partout aux Ătats-Unis, 11 000 enfants vont ĂȘtre suivis entre leurs neuf ans et leurs 19 ans afin de mesurer lâimpact sur leur cerveau de lâusage des smartphones et tablettes. Ces scientifiques ont dĂ©jĂ fait une premiĂšre dĂ©couverte explosive : le cortex, câest-Ă -dire la matiĂšre grise, diminuerait plus rapidement chez les enfants qui utilisent beaucoup les Ă©crans !Une enquĂȘte de Virginie Vilar, Antoine Husser et Marielle Krouk
Les repentis des applis
Ils sont ingĂ©nieurs de talent ou programmateurs surdouĂ©s. Ils ont inventĂ© lâiPhone qui a envahi la planĂšte en quelques mois, mis au point les algorithmes qui ont fait la fortune de Youtube, Facebook ou Google. Et pourtant aujourdâhui, ils regrettent, ils disent mĂȘme avoir crĂ©Ă© un « monstre » !
Dans la Silicon-Valley, aux Ătats-Unis, nous sommes allĂ©s Ă la rencontre de ces repentis des applis : quand ils travaillaient pour les gĂ©ants du numĂ©rique, leur mission Ă©tait de rendre toujours plus dĂ©pendants des millions de personnes Ă travers le monde ; aujourdâhui, ils appellent Ă la dĂ©connexion numĂ©rique et prĂȘchent pour une sociĂ©tĂ© libĂ©rĂ©e des Ă©crans.
Pour se racheter une conduite, ces pionniers du smartphone font carrĂ©ment machine arriĂšre et crĂ©ent dĂ©sormais des applis pour⊠bloquer lâaccĂšs aux applis ou encore des portables dont la seule fonction est de pouvoir⊠tĂ©lĂ©phoner !
Un reportage dâYvan Martinet, Yann Moine et Karim Annette
En parallÚle de ce phénomÚne en vient un autre, celui du temps de sommeil toujours plus court.
Adieu sommeil â #DATAGUEULE 41
- 6 heures et 31 minutes, câest la durĂ©e moyenne de sommeil quotidien pour un adulte amĂ©ricain en 2013,
- La génération précédente, elle, dormait 8 heures par nuit,
- Au dĂ©but du 20á” siĂšcle, le sommeil quotidien aux Ătats-Unis Ă©tait de 10 heures.
- En France, entre 1986 et 2010, le sommeil a diminué de 18 minutes. Chez les 15-17 ans, ce chiffre grimpe à 50 minutes.
Cet Ă©pisode de #DATAGUEULE date de 2015 et sâappuie sur des Ă©tudes de 2013.
Le sommeil est-il devenu une maladie ?
Grace Ă la technologie, nous nous croyons et nous sentons beaucoup plus intelligents que nos ancĂȘtres, jâai peur que la vĂ©ritĂ© soit trĂšs Ă©loignĂ©e de cela.
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