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đŸ˜€ Ce billet a Ă©tĂ© Ă©ditĂ© le : 2024-09-02

PrĂ©cision sur ce qu’est un rĂ©pertoire ou un dossier ?

En premiÚre approche le mot répertoire et dossier sont des synonymes. Les termes anglais correspondant étant respectivement : « directory » et « folder ».

  • Un rĂ©pertoire est quelques choses permet d’accĂ©der Ă  des fichiers ou Ă  d’autres rĂ©pertoires.

    Notez que la vue Ă  travers une interface graphique, peut ne pas correspondre Ă  la rĂ©alitĂ© des rĂ©pertoires rĂ©ellement prĂ©sent sur le support physique. C’est le cas, par exemple sous Windows du dossier des imprimantes qui n’a pas de rĂ©alitĂ© sur le support physique. C’est avec ce type de vue spĂ©cialisĂ©e qu’est apparue le mot « dossier ».


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C’est quoi un lien vers un fichier ou un rĂ©pertoire ?

C’est le moyen d’accĂ©der Ă  un fichier spĂ©cifique, ou un rĂ©pertoire donnĂ© Ă  partir d’un objet d’un type similaire.

  • Les utilisateurs de Windows connaissent bien les raccourcis qui permettent cela, mais attention ici on est dans une sorte d’illusion, puisque c’est uniquement l’interface graphique qui affiche cela, le systĂšme sous-jacent lui voyant un fichier avec une extension .lnk. Sous Linux le mĂȘme type de fonctionnalitĂ© existe avec des fichiers finissant par .desktop — voir le billet : 🐚 Raccourcis Ă  la Windows sous Linux.

    La notion de raccourcis permet d’accĂ©der rapidement Ă  un fichier oĂč un rĂ©pertoire et simule l’accĂšs Ă  cette ressource.

    Un lien est quelque chose de beaucoup plus fort, il est transparent Ă  la plupart des actions du systĂšme. Cela veut dire, si l’on passe par un lien pour accĂ©der Ă  un fichier ou un rĂ©pertoire, le chemin est utilisĂ© par le systĂšme d’exploitation est bien celui utilise ce lien.

    La notion de lien existe sur la plupart des systĂšmes, ici nous nous concentreront ce que propose Linux.

    Mais il existe une autre solution pour faire quelque chose de similaire à l’aide des point de montages. Sous Linux, il est en effet possible de monter un dossier dans un autre.


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Les liens physiques et symboliques : ln

Depuis la ligne de commande sous Linux, les liens symboliques se gùrent à l’aide des commandes ln, readlink et *unlink.

Sous Linux, il existe deux types des liens : les liens directs ou liens physiques (En anglais, le terme “hard links”) et les liens symboliques (En anglais “symbolic links” ou “soft links“).


Les liens physiques

  • Les liens physiques sont des noms pour un fichier. Ce sont des pointeurs vers l’inode, c’est-Ă -dire la partie du disque oĂč les donnĂ©es sont rĂ©ellement stockĂ©es. Le systĂšme ne fait aucune diffĂ©rence entre deux liens physiques et aucun lien physique n’est le lien « principal ». Une fois que vous avez crĂ©Ă© un lien physique, un fichier porte deux noms et les liens physiques peuvent ĂȘtre plus de deux bien sĂ»r. Si vous supprimez un lien physique, vous ne perdez aucune donnĂ©e, tant que vous avez toujours au moins un lien actif. Lorsque vous supprimez le dernier (ou le seul) lien, les donnĂ©es sont physiquement toujours lĂ , mais le systĂšme n’a aucun moyen d’y accĂ©der et l’espace qu’il prend peut, Ă  tout moment, ĂȘtre Ă©crasĂ©. Les liens physiques ne peuvent pas traverser les systĂšmes de fichiers, c’est-Ă -dire qu’ils doivent impĂ©rativement ĂȘtre sur la mĂȘme partition.

    Les liens physiques ne peuvent pas ĂȘtre utilisĂ©s pour des rĂ©pertoires, ils ne concernent que les fichiers rĂ©guliers.

    Les cas d’usages des liens physiques (“hard links“) sont assez spĂ©cifiques et sortes du cadre de ce billet. Par ailleurs les particularitĂ©s expliquĂ©es ci-dessus rendent leur usage assez compliquĂ©, je vous dĂ©courage leur usage, les liens symboliques rĂ©pondant gĂ©nĂ©ralement mieux Ă  votre besoin.


Les liens symboliques

  • Les liens symboliques sont des fichiers spĂ©ciaux dont le but est de pointer vers un autre fichier. Si vous ouvrez un lien symbolique, par exemple pour l’édition d’un fichier, le systĂšme le dĂ©rĂ©fĂ©rence, c’est-Ă -dire qu’il ouvre le fichier d’origine vers lequel pointe le lien. Si vous supprimez le fichier d’origine, vous perdez les donnĂ©es et tout lien logiciel vers celui-ci sera rompu et ne pointera vers rien. Si vous supprimez un lien symbolique, aucun dommage n’est causĂ© Ă  l’original. Les liens symboliques peuvent traverser les systĂšmes de fichiers, c’est-Ă -dire que vous pouvez crĂ©er un lien vers un fichier se trouvant sur une autre partition.

    L’usage des liens symboliques est trĂšs frĂ©quent sous Linux, le systĂšme lui-mĂȘme en abuse.


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Simuler un lien en utilisant : « mount »

Pour Ă©viter toute ambiguĂŻtĂ©, on Ă©vitera d’utiliser le terme de lien dans ce cas, et nous parlerons plutĂŽt de point de montage.

En gĂ©nĂ©ral, un point de montage sert Ă  rendre accessible un disque dur ou une clĂ© USB. Plus prĂ©cisĂ©ment cela sert Ă  « accrocher » de systĂšme de fichier dans l’arborescence existante. C’est avec ce procĂ©dĂ© que votre systĂšme Linux accĂšde aux partitions de votre disque dur, Ă  votre clĂ© USB, Ă  votre carte SD.

Le principe de la commande mount est d’accrocher sur un dossier vide, une arborescence existante.

La commande mount propose l’option --bind qui permet de faire un type de montage particulier, consiste de « monter » un rĂ©pertoire dans un rĂ©pertoire vide existant.


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La série de billets constituant cet article

  • (partie 1) PrĂ©sentation des concepts,
  • (partie 2) Mise en Ɠuvres des liens symboliques,
  • (partie 3) Une alternative : les montages de rĂ©pertoires,
  • (partie 4) SynthĂšse.

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Références

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